Borne 18 – Jeanne d’Arc

Des institutions religieuses comme le Juvénat à Ville-la-Grand et la Maison Jeanne d’Arc à Veyrier ont joué un rôle dans les passages et les accueils clandestins.

A Veyrier, la proximité immédiate de la frontière et d’un axe routier d’importance ont entraîné une surveillance accrue du secteur.

Bravant cette difficulté, Soeur Marie-Gonzague a aidé et accueilli des filles, et par dérogation aux règles de l’institution, des garçons et quelques adultes-résistants. Sans doute a-telle bénéficié de complicité active ou passive d’autres Soeurs et du personnel de maison.

L’entrée en Suisse se faisait par le jardin de la maison (démolie en 2005), adossé à la frontière. Les Soeurs ont, durant toute la durée de la guerre, été présentes pour assurer leurs missions qui peuvent être résumées en : réconforter, nourrir, héberger et éduquer.

Impuissantes, elles ont assisté à l’abri des regards à des refoulements vers la France par un passge discret. Cela évitait en principe une arrestation immédiate et laissait une nouvelle chance de survie, même s’il y a eu en définitive, plusieurs fins tragiques.