Borne 17 – Château de Veyrier

La tradition d’accueil du château de Veyrier a débuté pendant la Première Guerre mondiale à l’égard de prisonniers militaires blessés, surtout français.

Elle s’est  poursuivie dès le début de la guerre 1939-45 avec la création, par la princesse Antoinette de Monaco, de colonies de vacances. Une cinquantaine d’enfants de la principauté sont venus se reposer au château de Veyrier, à Genthod et à Jussy.

De passage à Genève le 29 août 1941, la princesse Antoinette reçut un accueil enthousiaste de ces filles et garçons, pour qui la Suisse était devenue une deuxième patrie. Avant cela, en janvier 1941, la douane toute proche des murs du château a vu  le  passage des Spahis, internés en Suisse depuis juin 1940 après la défaite de l’armée française, en route pour leur pays d’origine, l’Algérie. En mars 1942, l’Office cantonal des faillites informa la commune de Veyrier qu’il donnait l’autorisation d’utiliser les terrains du château, en liquidation à ce moment-là, pour « l’extension de la culture des champs afin d’assurer la subsistance de la Suisse » conformément au « plan Wahlen ». Ainsi, plus de vingt-cinq familles de Veyrier trouveront sur ces terrains la possibilité de travailler la terre pour leur propre ravitaillement en légumes et en pommes de terre.

A la fin des hostilités en 1945, le château a accueilli des jeunes venant recouvrer la santé.